Publié dans Politique

Président Andry Rajoelina à Ambalavao - « La priorité de l’Exécutif est de s’occuper des sinistrés »

Publié le mercredi, 09 février 2022


Une priorité parmi les priorités ! « L’Etat se consacre entièrement à la prise en charge des familles sinistrées », a déclaré le Président Andry Rajoelina hier à Ambalavao. Une manière pour le Chef de l’Etat de rassurer les victimes des dernières intempéries. Pour leur dernier jour de visite dans les régions fortement affectées par le cyclone Batsirai, le couple présidentiel était dans la Région Haute Matsiatra.
 Dans la matinée, le Président Andry Rajoelina et son épouse étaient à la Cathédrale Ambozotany pour s’enquérir de l’avancée des travaux de construction d’un centre culturel et pédagogique à cet endroit. Par la suite, le couple présidentiel a pris la direction d’Ambalavao où il a constaté de visu les dommages au niveau de l’EPP Atalata Ampano, dans le District de Vohibato. L’établissement est doté de 9 salles de classe et compte près de 700 élèves. Après le passage de Batsira, l’EPP a été complètement décoiffée et les murs fissurés. Dans le court terme, le Président a demandé à ce que la toiture soit réparée pour que les élèves puissent revenir en classe dans les plus brefs délais. Sur le long terme, le Chef de l’Etat a annoncé la construction d’une EPP « manara – penitra ». Pour résoudre le problème d’accès à l’eau potable, un forage y sera installé et l’école sera aussi dotée de toilettes ainsi que d’un bloc sanitaire. Le Président a, par la suite, fait le déplacement à Atalata centrale, Commune Talata Ampano qui a été endommagée à la suite des intempéries et ayant provoqué la coupure de la RN7. Le Chef de l’Etat a donné des consignes afin d’accélérer les travaux de réhabilitation de cette infrastructure. La délégation a, ensuite, rallié la Commune urbaine d’Ambalavao pour procéder à la distribution de « Vatsy Tsinjo ».
Des consignes fermes aux ministres
Face à l’ampleur des dégâts laissés par Batsirai dans plusieurs parties du pays, le Président Andry Rajoelina a montré son entière désolation. Il a particulièrement salué les efforts du ministre des Travaux publics quant à la rapidité des travaux de réhabilitation du pont au niveau de la RN7. « Il ne faut plus être à la traîne car l’heure est au travail sous le signe de la rapidité », a – t – il martelé. Par conséquent, le Président a exigé à ce qu’aucun membre du Gouvernement ne reste dans la Capitale à partir de vendredi. « Vous êtes tous des ministres coach alors partez sur le terrain », a – t – il ordonné.
D’après toujours les consignes du Président, chaque ministre se doit de constater l’étendue des dégâts et voir les besoins en matière de relèvement pour chaque District en travaillant de concert avec les gouverneurs et autres autorités locales. « Je ne veux pas entendre que d’ici deux mois, les écoles endommagées ne sont pas encore réhabilitées », prévient le numéro un de l’Exécutif. Un message clair à l’attention de l’équipe gouvernementale qui n’a désormais plus le droit à l’erreur. Le Président n’a pas manqué d’annoncer de nombreux projets de développement pour différents secteurs à Ambalavao et Fianarantsoa. Après ce périple dans les Régions Fitovinany, Vatovavy, Atsimo Atsinanana et Haute Matsiatra, le Président de la République enchaînera par une nouvelle série de déplacements dans la Région Atsinanana. 
S.R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff